La garde côtière veille sur la mer

Garde côtière

La garde côtière belge améliore sa collaboration en mer

Les différentes administrations composant la structure de la garde-côtière ont effectué la semaine dernière, pour la 5ème fois, une opération intégrée de contrôles ; nom de code « OPERA ». Pas moins de 17 services administratifs (au niveau fédéral et flamand) sont compétents pour la gestion de notre partie de la Mer du Nord. Une situation assez complexe qui mena le gouvernement fédéral  et flamand, en 2005, à l’établissement d’un protocole d’accord regroupant leurs compétences respectives en mer ; ce qui mena à la fondation d’une nouvelle structure de garde côtière belge.  Dès le départ, il était clair que ce protocole d’accord devait se traduire par une collaboration plus efficace  sur le terrain. Ce qui exigea le développement  d’une « interopérabilité » entre les différentes instances civiles et militaires, pas seulement sur le plan technologique, mais également procédurier et opérationnel.

Opération Opera 2013

Le 22 avril, le BNS STERN et son équipage appareillèrent de Zeebrugge pour soutenir cette opération en mer. Les différents partenaires de la garde côtière (police maritime, DG environnement, Service pour la pêche en mer) embarquèrent leurs inspecteurs pour effectuer ensemble des contrôles à bord des navires, chacun selon  ses compétences et  ses priorités. Grâce à une bonne coordination entre ces partenaires pendant les diverses inspections, la « collaboration opérationnelle » a de nouveau enregistré une avancée considérable. Les inspections « MARPOL » (pollution maritime) ont été effectuées dans la zone d’ancrage « WESTHINDER » à bord de navires porte-containeurs et pétroliers. Différents contrôles ciblés ont été effectués à bord  de bateaux de pêche et de plaisance. Un nombre d’infractions a été constaté durant ces contrôles, dont certaines  suffisamment sérieuses pour être verbalisées. Depuis les airs, la totalité de l’opération a été appuyée par l’avion de l’ UGMM (L'Unité de Gestion du Modèle Mathématique de la mer du Nord et de l'estuaire de l'Escaut),  les hélicoptères SEAKING de la 40SQN et les avions sans pilote B-HUNTER de la composante Aérienne opérant tous deux à partir de Koksijde.  Au sol, l’ensemble a été coordonné à partir du CIM (Carrefour de l’Information Maritime) à Zeebrugge.

Malgré un vent soutenu les premiers jours et de la brume ou du brouillard, il fut cependant possible d’effectuer un certain nombre de contrôles, si bien qu’au bout du compte, nous pouvons parler d’une semaine fructueuse couronnée de succès.
Avec l’arrivée des nouveaux patrouilleurs pour la marine (à partir de 2014) cette collaboration (« interopérabilité ») entre les partenaires de la garde côtière prendra un nouveau tournant  et donnera  la possibilité, avec des moyens modernes et à moindre coûts, d’effectuer les inspections en mer d’une façon encore plus efficiente.