Le premier workshop sous présidence portugaise a eu lieu à Madère. Il a été organisé conjointement avec l'EFCA et s'est développé sur la base des défis et des conclusions de l'atelier de l'EFCA à Bruges. Geert Devogel du département de l'Agriculture et de la Pêche, Vicky Vangeel de la Police de la navigation, Sofie Rommelaere de l'Agence des services maritimes et de la côte et Eefje Deweer du secrétariat de la Garde côtière ont participé à cet atelier. Au cours des présentations, ils ont montré des applications pour smartphones permettant de surveiller le poisson à tous les stades de la chaîne alimentaire. Un code QR permet de suivre le poisson vendu à la criée jusqu'à la veille de la capture. Les dernières technologies ont aussi parfois été considérées d'un œil critique, il y a des défis dans l'utilisation des données, l'analyse des données devient presque problématique en raison de leur quantité, bien qu'il y ait des techniques comme l'IA qui peuvent être appliquées à cette fin. Mais avant cela, le cadre législatif doit être modifié. Différentes idées et applications concernant l'utilisation des RPAS et des ROV ont été expliquées. Le Portugal dispose d'une zone exclusive pour tester les dernières technologies.
Sous la présidence belge, Mme Nathalie Balcaen a attiré l'attention sur le projet Olivia. Lors de la réunion du secrétariat organisée à la suite du workshop, le Portugal a suggéré d'intégrer au workshop Frontex un panel de discussion consacrée aux "femmes dans les fonctions de garde-côtes". Une petite enquête sera élaborée au préalable avec le soutien de la Garde côtière belge afin d'interroger les États membres sur les projets en cours dans ce cadre et de collecter des données chiffrées. Au cours de l'atelier de l'EMSA en mars, un premier élan sera donné pour introduire ce thème. Par ailleurs, sous la présidence belge, un manuel a également été conçu pour l'organisation de ce forum ; il est proposé de l'inclure en annexe des termes de référence.