La garde côtière veille sur la mer

Garde côtière

Actualités

  • 16.06.22

    Du 30 mai au 2 juin 2022, l’avion de surveillance aérienne belge a effectué une mission internationale en Bretagne en France. L’avion appartient et est exploité par l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB), et est fréquemment utilisé en Belgique dans le cadre de la garde côtière. Des missions internationales sont également à l’ordre du jour. L’objectif de cette mission était double : l’avion a participé à un essai international en mer pour la détection et le suivi de la pollution chimique et a contrôlé, à l’aide du capteur renifleur, les émissions atmosphériques des navires à la frontière de la zone de contrôle des émissions (ECA, acronyme de Emission Control Area) pour vérifier leur conformité avec les réglementations internationales en matière d’émissions définies dans l’Annexe VI de la convention MARPOL.

     https://odnature.naturalsciences.be/

  • 03.08.21

    Mardi 13 juillet, Vincent Van Quickenborne, ministre de la Mer du Nord, Annelies Verlinden, ministre de l'Intérieur et Kristof Audenaert, président du Conseil de la Zone de Secours 1, ont signé un accord de partenariat en matière de lutte contre la pollution marine. Cet accord renforce la collaboration entre les partenaires garde côtière le Service Milieu Marin du SPF Santé Publique, le Service de la Protection Civile et la Zone de Secours 1 (région Bruges-Ostende). Ces services sont en charge de la lutte contre la pollution en mer, dans les ports maritimes, les voies navigables intérieures et sur les plages.  L’accord vise un déploiement plus rapide et plus efficace des moyens de lutte grâce à la gestion en commun des équipements à partir d’une seule et même base d’opérations et de  la mise en œuvre d’un plan d'action uniforme.
     

    Il s’agit d’une coopération win-win pour les trois partenaires qui exercent des compétences et disposent de ressources complémentaires. Ainsi, le Service du Milieu Marin est chargé de lutter contre la pollution en mer. La Protection Civile se concentre sur la pollution dans les ports maritimes et les voies navigables intérieures alors que la Zone de Secours, aidée de la Protection Civile, se préoccupe de la pollution sur les plages.

    L'accord vise une coopération optimale sur le terrain en décloisonnant les activités de ces autorités. Il garantit un meilleur déploiement des équipements spécialisés et du personnel d'intervention, augmentant ainsi la capacité à faire face aux incidents de pollution sur l'eau.

    La partie belge de la mer du Nord ne couvre que 3 500 km² mais constitue l'une des zones marines les plus fréquentées et exploitées au monde. Environ 400 navires traversent ses eaux chaque jour. De nombreuses activités économiques y prennent place, comme les parcs éoliens, l'exploitation du sable et la pêche, augmentant ainsi les risques de pollution.

    Le dernier accident maritime majeur remonte à 2015 lorsque le navire Flinterstar a coulé. Mais ce n’est pas pour autant qu'il n'y a plus d'incidents. Chaque année, le Service du Milieu Marin reçoit près de 300 rapports d'incidents en mer, dont une centaine dans les eaux belges. En 2020, deux collisions entre navires ont eu lieu au large de nos côtes, heureusement sans conséquences graves. La plupart des incidents n'ont qu'un impact mineur sur l'environnement.

    Malgré un renforcement continu de la sécurité maritime, une catastrophe ne peut être exclue. Notre pays doit donc disposer de capacités, d'équipements et de personnels d'intervention formés en nombre suffisant et ce notamment, afin de répondre aux obligations internationales, comme celles déterminées par l'Organisation maritime internationale (OMI) et dans le cadre de l'Accord de Bonn.

    Depuis 2019, l'équipement antipollution est stocké dans un entrepôt du Service du Milieu Marin, situé à Zandvoorde. L’équipe du Milieu Marin, assistée de mécaniciens de la Zone de secours, veille à son entretien.  Cet équipement comprend plusieurs systèmes de récupération et de pompage des nappes de pétrole, ainsi que des réservoirs de stockage. Des produits dispersants et des systèmes de pulvérisation sont également disponibles en cas de traitement chimique de la pollution.  

    Ce matériel est mis à la disposition des différents services et des exercices réguliers permettent d’améliorer son déploiement. Huit exercices sont prévus en 2021. L’un visera la pollution dans les parcs éoliens ; un autre sera réalisé en coopération avec les Pays-Bas, afin de prévenir une éventuelle pollution transfrontalière.

    L'accord fournit non seulement un cadre pour une coopération plus étroite entre les trois partenaires, mais il prévoit également la définition d’une vision commune basée sur une même politique d'achat et un déploiement combiné des ressources disponibles. Ce texte de vision doit être remis aux ministres compétents avant le 1er février 2022.

    Vincent Van Quickenborne, vice-premier ministre et ministre de la mer du Nord : "La mer du Nord est notre plus grande réserve naturelle. Nous devons la protéger. Nous le faisons en luttant contre la pollution atmosphérique et en retirant les déchets de la mer. Mais un accident peut vite arriver, surtout dans cette zone parmi les plus fréquentées au monde. Nous devons pouvoir agir rapidement. Désormais, les services compétents ont uni leurs forces. Avec la base d’opérations  communes à Zandvoorde, la cellule opérationnelle et le plan d'action, ils sont prêts à intervenir si nécessaire. De cette façon, toute pollution causée par un incident pourra être traitée rapidement et efficacement."

    Annelies Verlinden, Ministre de l'Intérieur : "La lutte contre la pollution en mer, dans les ports et sur les plages est une responsabilité partagée de la Protection Civile, des pompiers et du Service du Milieu Marin du SPF Santé publique. Avec la signature de cet accord, nous nous engageons à déployer efficacement nos  ressources et notre  expertise. Ainsi, nous pouvons lutter ensemble contre la pollution dans et autour de la mer du Nord. Grâce à la bonne coopération entre la Zone de Secours et le département de la Protection Civile, les équipements du Service du Milieu Marin peuvent être mobilisés rapidement et efficacement en cas d'incidents environnementaux."

  • 06.04.21

    Tout le monde les a vus dans la rue ou sur le trottoir: des masques buccaux. Emportés par le vent, ils aboutissent dans les ruisseaux et les rivières et finissent dans la mer. Ils peuvent y demeurer pendant 450 ans. De plus, ils représentent un danger pour les animaux qui confondent les masques avec de la nourriture ou qui s'y empêtrent. Notre partenaire garde cotière Service Milieu marin du SPF Santé publique lance donc un nouvel appel: ne perdez pas votre masque, où que vous soyez ! 

  • 31.03.21

    Le bruit sous-marin est une menace sous-estimée et pourtant bien réelle pour la vie marine. Le 30 mars, le ministre de la mer du Nord, Vincent Van Quickenborne, présente les résultats de l'étude sur les mesures que le secteur de la navigation peut prendre pour réduire le bruit sous-marin. Cette recherche démontre qu'il existe un panel d’opportunités pour réduire de manière significative l'émission de bruit sous-marin continu. Pour l’ensemble de la vie marine, allant des crevettes aux baleines, cela ferait toute la différence. Un nombre significatif de ces mesures auraient par ailleurs un effet bénéfique dans d'autres domaines. Outre le bruit sous-marin, elles peuvent également réduire la consommation d'énergie et les émissions de pollution atmosphérique du navire.

    Plus d'informations sur le site web de notre partenaire garde côtière FPS Santé Publique, Directorat-Général Environnement

  • 13.01.21

     

    Le mercredi 13 janvier 2021, le vice-premier ministre et ministre de la mer du Nord Vincent van Quickenborne a vérifié dans quelle mesure les navires dans la partie belge de la mer du Nord respectent les normes applicables en matière de pollution atmosphérique. Pour ce faire, il a volé dans l'avion des garde-côtes belges, géré par notre partenaire garde côtière l'UGMM. Grâce à l'application d'un capteur « renifleur » dans cet avion, notre pays est reconnu comme un pionnier dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique au-dessus de la mer. Le capteur permet de mesurer sur le terrain les composantes polluantes des émissions des navires. Les mesures du soufre sont au programme depuis 2016, et depuis 2020, les composés azotés peuvent également être détectés. Ainsi, la Belgique a été la première à être prête à se déployer au-dessus de la mer pour surveiller les restrictions qui s'appliqueront à partir du 1er janvier 2021 en mer du Nord concernant les émissions d'azote des navires.

    Photos fournies par UGMM/IRSNB

    naturalsciences.be

  • 18.08.20

    Le weekend dernier, dans la partie belge de la mer du Nord, près du banc de sable « Buitenratel », des taches et des cordons orange ont été observés. Ceux-ci ont été rapportés au centrale Garde Côtière (via le Centre Maritime de Sauvetage et de Coordination - MRCC) comme une éventuelle pollution. Après inspection par différents partenaires de la garde côtière, la Police de la Navigation, la Défense et l'Unité de Gestion du Modèle mathématique de la mer du Nord (UGMM), il est apparu clairement qu’il s’agissait d’une prolifération inhabituelle de l’espèce de plancton unicellulaire « Éclat de la mer ».

    La chaleur et l’absence de vent et de vagues des derniers jours sont probablement des facteurs déterminants. La masse en décomposition pourrait éventuellement entraîner un manque d’oxygène qui pourrait à son tour entraîner la mort de poissons. Il est également possible que leurs restes s’échouent sur les plages belges au cours de la semaine prochaine.

    On ne peut pas être certain, mais s'ils échouent, les restes seront dispersés le long de la côte et pas dans une seul et même endroit. Ce sont en effet des organismes vivants et le vent peut encore tourner. Nous ne sommes pas au courant des fortes accumulations d’écume de mer comme lors de l’accident mortel de cinq sportifs nautiques ce printemps dans la ville néerlandaise de Scheveningen. Là, il s'agissait des algues (de Phaeocystis) formant des colonies; dans le cas présent, il s'agit d'autres espèces planctoniques. 
    Apart d'un peu de nuisance olfactive causée par Noctiluca en décomposition, il n'y a aucun risque pour les baigneurs et les plaisanciers.

    En savoir plus? naturalsciences.be

  • 15.07.20

    La garde côtière belge continue d’investir dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique au-dessus de la mer. L’avion garde-côte contrôle désormais aussi les émissions d’azote des navires en mer.
    Depuis 2016, la Garde Côtière belge applique le capteur appelé « renifleur » à bord de l’avion du partenaire garde côtière l’Unité de Gestion du Modèle Mathématique de la mer du Nord (un Britten-Norman Islander, code d'enregistrement OO-MMM), utilisé au-dessus de la mer pour détecter les violations environnementales et nautiques. Ce capteur mesure les émissions des navires, ce qui permet d’évaluer la teneur en soufre du carburant qu’ils utilisent. La technologie « renifleur » a été étendue au printemps 2020 pour détecter les composés d’azote. Les résultats de ces premiers vols d’essai sont prometteurs: naturalsciences.be

    La Belgique est actuellement l’un des rares pays à effectuer une telle surveillance. En savoir plus? Regardez cette vidéo.

  • 19.05.20

    Remarque préliminaire: les mesures nécessaires doivent être prises à tout moment pour assurer le respect des règles de distanciation sociale, notamment en maintenant une distance d'au moins 1,5 m entre chaque personne (sauf entre les personnes vivant sous le même toit). 
    Pour plus des informations: site-web de notre partenaire garde côtière Service Public Fédéral Mobilité et Transports.

    Sont autorisés sur les eaux maritimes belges: 
    - les sports de vagues  (par exemple : le surf, la petite voile, le kitesurf, le « stand up paddle », le kayak, l'aviron,...)
    - la navigation à voile, les bateaux à moteur (y compris la pêche en mer), les véhicules nautiques à moteur
    - entraînements et sessions de cours réguliers qui se pratiquent en plein air (dans un contexte organisé, jusqu'à 20 personnes, sous la supervision d'un entraîneur ou d'un surveillant majeur)
    - les travaux d'entretien des navires
    - la mise à l'eau des navires

     

    Sont autorisés sur les eaux intérieures, uniquement sur le territoire belge:

    - les sports nautiques (par exemple : le surf, la petite voile, le kitesurf, le « stand up paddle », le kayak, l'aviron,...)
    - la navigation des embarcations de plaisance, des bateaux à moteur et des véhicules nautiques à moteur, dans le respect des règles édictées par les Régions quant à l'utilisation des voies navigables et des infrastructures (Région flamande https://www.visuris.be/maatregelen, Région wallonne http://infrastructures.wallonie.be, La Région de Bruxelles-Capitale ne pose aucune condition complémentaire).
    - entraînements et sessions de cours réguliers qui se pratiquent en plein air (dans un contexte organisé, jusqu'à 20 personnes, sous la supervision d'un entraîneur ou d'un surveillant majeur)
    - les travaux d'entretien des navires
    - la mise à l'eau des navires

     

    Ces activités sont autorisées sous les conditions suivantes: 
    - individuellement ou avec les personnes vivant sous le même toit
    - l'utilisation de son propre matériel
    - les infrastructures nécessaires à la pratique des sports en plein air peuvent être ouvertes, à l'exception des vestiaires, des douches et des cafétarias
    - la désinfection du matériel
    - sur l'eau, une distance suffisante doit être maintenue avec les autres pratiquants de sports nautiques
    - dans les ports de plaisance, les clubs de plage et les clubs nautiques, des mesures doivent être prises afin que les règles de la distanciation sociale soient scrupuleusement respectées 
     

    Commerces et entreprises (y compris location/vente) :

    - des informations sur la location et la vente de bateaux (autorisés ou non, sous quelles conditions) sont disponibles sur le site du SPF Economie 

    Les activités suivantes ne sont pas autorisées :
    - les excursions en bateau avec skipper.
    - entraînements et sessions de cours (pratiques) où l'entraîneur ou le surveillant majeur et le sportif ou le participant se trouvent à bord du même bateau de plaisance
    - les événements, les activités de groupe (à l'exception des entraînements et des sessions de cours réguliers mentionnés ci-avant), les concours et les compétitions restent toujours interdits
    - voyager au départ ou à destination d’un pays étranger ou dans des eaux étrangères (p.ex. l’Escaut occidental, certaines parties du Canal Gand-Terneuzen, certaines parties de la Meuse)

    Ces règles sont valables du 18 mai au 7 juin 2020 inclus.  Elles peuvent être adaptées suite à de nouvelles décisions qui seraient prises par le Conseil National de Sécurité en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19. 

  • 14.05.20

    Depuis le 20 mars 2020, le plan d’aménagement des espaces marins 2020-2026 est entré en vigueur. Une toute nouvelle brochure vous le présente.
    Conservation de la nature, énergie verte, navigation, pêche, extraction de sable et bien d'autres choses encore se déroulent quotidiennement dans notre petite partie de la mer du Nord. Le plan doit garantir que toutes ces activités iront de pair. Un premier plan d’aménagement des espaces marins était elaboré pour la période 2014-2020. Le nouveau plan 2020-2026 inclut quelques innovations, comme une deuxième zone pour l’énergie offshore, la zone Princesse Elisabeth, qui devrait permettre de quasiment doubler la capacité énergétique (de 10% des besoins en électricité de la Belgique à la fin de cette année à 20% d'ici 2025/2026). Une zone naturelle supplémentaire, à la frontière néerlandaise, est prévue et aussi trois nouvelles zones de recherche pour la mise en place de mesures de protection des fonds marins. En plus, il y a cinq zones spécifiques dans lesquelles des activités commerciales et industrielles peuvent être développées. Le développement durable y jouera un rôle central.

    Le plan a été élaboré par notre partenaire garde côtière service Milieu marin du Service Public Fédéral Santé publique, avec le soutien des autres partenaires garde côtière. 

    Consultez la nouvelle brochure pour en savoir plus. 

  • 05.05.20

    Remarque préliminaire: les mesures nécessaires doivent être prises à tout moment pour assurer le respect des règles de distanciation sociale, notamment en maintenant une distance d'au moins 1,5 m entre chaque personne (sauf entre les personnes vivant sous le même toit). 
    Pour plus des informations: site-web de notre partenaire garde côtière Service Public Fédéral Mobilité et Transports.

    Sont autorisés sur les eaux maritimes et intérieures belges: 
    - les sports de vagues et les sports nautiques (par exemple : le surf, la petite voile, le kitesurf, le « stand up paddle », le kayak, l'aviron,...)
    - la navigation à voile, les bateaux à moteur (y compris la pêche en mer), les véhicules nautiques à moteur
    - les travaux d'entretien des navires
    - la mise à l'eau des navires

    Ces activités sont autorisées sous les conditions suivantes: 
    - individuellement ou avec les personnes vivant sous le même toit
    - l'utilisation de son propre matériel
    - les infrastructures nécessaires à la pratique des sports en plein air peuvent être ouvertes, à l'exception des vestiaires, des douches et des cafétarias
    - la désinfection du matériel
    - sur l'eau, une distance suffisante doit être maintenue avec les autres pratiquants de sports nautiques
    - dans les ports de plaisance, les clubs de plage et les clubs nautiques, des mesures doivent être prises afin que les règles de la distanciation sociale soient scrupuleusement respectées 
     

    Les activités suivantes ne sont pas autorisées : 
    - la location de bateaux de plaisance ou d'équipements pour les sports de vagues et les sports nautiques 
    - l’écolage (pratique)
    - les événements, les activités de groupe et les concours sont encore toujours interdits
    - voyager au départ ou à destination d’un pays étrangers ou dans des eaux étrangères (p.ex. l’Escaut occidental, certaines parties du Canal Gand-Terneuzen, certaines parties de la Meuse)  

    Ces règles sont valables du 4 mai au 10 mai 2020 inclus.  Elles peuvent être adaptées suite à de nouvelles décisions qui seraient prises par le Conseil National de Sécurité en fonction de l’évolution de la pandémie de Covid-19.