La garde côtière veille sur la mer

Garde côtière

FAQ & Links

  • Comment puis-je prévenir que mon enfant se perd à la plage?

    - restez dans une zone où les sauveteurs côtièrs sont actifs
    - si il y a des poteaux d'orientation, montrez votre enfant la figure du poteau d'orientation plus près chez vous
    - allez chercher un bracelet d'orientation chez les sauveteurs avec la figure de 'votre' poteau d'orientation
    - écrivez votre numéro gsm sur la main de votre enfant
    - ne perdez pas de vu votre enfant
    - dîtes à votre enfant qu'il/elle doit aller aux sauveteurs quand il/elle ne vous trouve plus

  • Comment sais-je si je peux aller nager en sécurité?

     

    Regardez le couleur du drapeau sur le poste des sauveteurs.
    Un drapeau vert veut dire que c'est permis d'aller nager. S'il y a un drapeau jaune, vous pouvez nager, mais parce que ça peut être dangereux, vous ne pouvez pas emmener des canots pneumatiques, des ceintures de natation ou des autres objets gonflables ou flottants dans l'eau. Un drapeau rouge signale que c'est interdit de nager.
    Suivez en tout cas les instructions des sauveteurs.

    Les surfeurs ont leur propre bandeau vert (permis de surfer) et bandeau rouge (interdit de surfer), avec une marque dans la forme d'une planche à voile.

    Attention: dans les zones non surveillées, il est strictement interdit de nager! Ces zones sont indiquées par un panneau de prohibition.

    Vous trouvez les différentes drapeaux et signes ici.

     

  • Comment s’organisent les services de sauvetage maritime?

    En cas d’incident en mer, le Centre Maritime de Sauvetage et Coordination (MRCC) d’Ostende entre en action. Il est responsable du Search and Rescue (SAR), en d’autres mots,  des actions de recherche et de sauvetage. Le MRCC avertit les services de sauvetage qui interviennent avec des moyens maritimes ou aériens.

    A la côte, les véhicules de sauvetage peuvent partir de trois stations de sauvetage. Les bateaux de sauvetage de Vloot se trouvent à Ostende, Ship Support disposent de quelques véhicules à Nieuport et des véhicules de sauvetage du Vrijwillige Blankenbergse Zee Reddingsdienst (VBZR) [service de sauvetage maritime volontaire de Blankenberge] sont disponibles à Blankenberge. Les hélicoptères de sauvetage partent de Koksijde. Le service de sauvetage qui est envoyé dépend de la nature et du lieu de l’incident. Il est évident que, le cas échéant, tous ces services collaborent et peuvent aussi tous être appelés 24h/24.
     

  • Dois-je avoir peur des méduses?

    Non, il ne faut pas avoir peur des méduses à notre côte. La plupart n'est pas dangereuse.

    Types de méduses
    A notre côte, quatre espèces apparaissent régulièrement:

     

    L'Aurélie: le nom est déduit du dessin en forme de quatre "oreilles" dans l'ombrelle. Ne pique pas. Vous pouvez les rencontrer dès le printemps jusqu'au début de l'été. 

    La Cyanée bleue: aussi une méduse du printemps. Cet espèce peut causer des lésions cutanées. 

    La Méduse Rayonnée: la méduse typique de l'été. Cette méduse possède un dessin marron et des tentacules longs. Peut causer des lésions cutanées sévères.

    Méduse chou-fleur ou poumon de mer: Une grande méduse bleue qui fréquente notre côte en fin d'été et en automne. Cette méduse ne possède pas de tentacules et ne cause pas des lésions cutanées. 

    Autrefois, en été, à notre côte, on trouvait aussi la méduse à crinière de lion. Cette méduse peut mesurer jusqu'à un demi-mètre. Normalement elles sont de couleur jaune, mais il y a aussi des exemplaires rouges. Ce type peut piquer sévèrement. Elles ne se sont plus vues depuis quelques ans.

     

    Les méduses ne sont pas des poissons, elles appartiennent au plancton. Elles ne savent pas nager et se laissent transportées par les courants et le vent, parfois être jetées sur la plage en masse. Elles se nourrissent de petits poissons et animaux planctoniques qui se retrouvent entre ses tentacules.

    Les méduses sont composées de 95 % d'eau avec une membrane autour. De cet aspect gélatineux vient la dénomination anglaise 'jelly'fish. Elles sont formées d'une calotte appelée ombrelle. En dessous de l'ombrelle il y a une cavité qui fonctionne en même temps comme bouche et estomac. Sur les bords de l'ombrelle sont attachées les tentacules.

    Bien qu'il soit connu que les méduses peuvent s'échouer sur nos côtes à différentes périodes de l'année, la dynamique de population de ces espèces n'est toujours pas complètement comprise d'un point de vue scientifique. 
    Vous pouvez aider les scientifiques par rapporter des observations des méduses sur kwal@natuurwetenschappen.be (nombre limité) ou mrcc@mrcc.be (en masse). Vous pouvez également télécharger un formulaire (en néerlandais) sur http://www.mumm.ac.be/FR/Management/Nature/strandings.php

    Lisez-plus sur les piqûres des méduses.

    Remerciements: Francis Kerckhof, IRSN/DO Nature

  • Est-ce qu’un tsunami peut se produire dans la mer du Nord?

    Tsunami est un mot d’origine japonaise: ‘tsu’ signifie ‘port’ et ‘nami’ signifie ‘haute vague’.
    Les tsunamis peuvent avoir plusieurs origines: un séisme sous-marin, un impact cosmique (météorite), une éruption volcanique en mer ou un important tremblement de terre entraînant l’enfoncement ou la chute d’une masse importante dans la mer.
    Suite au déplacement du fond marin, une quantité d’eau est en fait soulevée.
    Il est quasi impossible d’observer un tsunami en pleine mer. En effet, il n’y a pas de haute vague mais une vague très large se crée (longueur de la vague de 100 à 400 km de long). Cette vague se déplace bien plus rapidement que d’habitude.
    Lorsque cette large vague approche toutefois de la côte, elle atteind les eaux peu profondes et perd de sa vitesse. L’eau à l’avant de la vague passe pour ainsi dire vers l’arrière, au-dessus de l’eau qui suit faisant monter la vague.
    Il est peu probable qu’un tsunami se produit le long des côtes de la mer du Nord. En effet, la mer du Nord est une mer peu profonde empêchant les vagues de prendre de la vitesse.
    Les partenaires de la garde côtière compétents prennent toutefois les mesures de précaution nécessaires et déterminent les procédures d’alerte.

  • Les pirates existent-ils encore ?

    Les pirates existent toujours mais dans le sens moderne du mot. Ils utilisent maintenant des hors-bord, des mitrailleuses et même l’espionnage satellite pour attaquer des grands cargos. Ces cargos sont une cible de prédilection car l’équipage à bord n’est pas nombreux. Les pirates n’hésitent pas à faire preuve de beaucoup de violence ou de prendre l’équipage en otage. Outre la cargaison, ils sont souvent aussi intéressés par les possessions personnelles de l’équipage. Les pirates modernes sont surtout actifs dans le sud-est de l’Asie (Philippines et Indonésie), dans certaines régions de l’Amérique du sud et devant la côte de Somalie).  

  • Où et quand se déroulent les exercices militaires en mer du Nord?

    Des exercices de tir ont régulièrement lieu sur la base militaire ‘Lombardsijde – Nieuwport’. Pour des raisons de sécurité, une partie de la mer est soustraite à toute forme de navigation pendant la durée de ces exercices.

    Vous retrouverez ces secteurs dans ‘les Avis aux Navigateurs  nr 1' et sur les cartes maritimes.

     

    Vous retrouverez l’heure et la date des exercices de tir dans les Avis aux Navigateurs. Plus des informations sur le site web de la Défense.
    Les exercices de tir maritime n'ont en principe JAMAIS lieu les samedis, dimanches, jours fériés légaux et durant les vacances scolaires.

  • Que dois-je faire si je vois un nageur ou surfeur en détresse?

    Appelez le numéro d'urgence 112 ou avertissez le MRCC (Centre Maritime de Sauvetage et de Coordination) à Ostende via

    •  Téléphone: 0032(0)59/70 11 00 of 0032 (0)59/70 10 00
    • Fax: 0032 (0)59/70 36 05
    •  VHF Canal 16 – Canal 67

     

  • Que fais-je si mon enfant se perd à la plage?

    - contactez un sauveteur
    - si vous ne voyez pas un sauveteur, téléphonez le numéro 112 ou le Centre Maritime de Sauvetage et Coordination (MRCC) au numéro 0032 (0)59/70 10 00
    - dîtes clairement au sauveteur/ aux services d'urgence où vous avez vu votre enfant pour la dernière fois, mentionnez le nom, l'âge, le couleur du maillot de bain .....

  • Que fais-je si mon navire a été volé?

    Adressez-vous au commissariat de police où vous habitez ou au commissariat de police de l’endroit où votre navire a été volé le plus rapide possible. Apportez tous les documents utiles: des factures, la preuve d’assurance,  le certificat de propriété et des copies de documents de bord. Mentionnez aussi toute information utile:  l’outillage, les moyens de communication, l’identité des passagers, le voyage prévu, les ports d’escales et la destination finale.  

  • Que fais-je si une méduse m'a piqué?


    Les cellules urticantes (qui causent la piqûre) d'une méduse se trouvent sur les tentacules. En cas de contact, ils injectent une petite flèche venimeuse dans la victime. Dépendant du type de méduse et de la sensitivité de la victime, la douleur peut être moins sévère ou plus sévère. Piqûres des méduses à note côte ne sont généralement pas dangereuses ou mortels.
    Si une méduse vous a piqué, enlevez d'abord tous les restes de la méduse qui se trouvent encore sur la peau. Ensuite, rincez la zone touchée  à l'eau salée (pas de l'eau douce). Evitez de frotter forcément! Rincer avec de l'eau salée ou appliquer une compresse froide peut soulager la douleur. Dans des cas sévères les analgésiques peuvent être nécessaires.

    Attention: des méduses dans la plage, même si elles semblent mortes, continuent de piquer si vous les touchez!

    Lisez-plus sur des méduses.

    Remerciements: Francis Kerckhof, IRSN/DO Nature

     

     

  • Repêché un explosif?

    Un explosif, vous ne l'avez de préférence pas à bord ou dans vos filets. La carte des explosifs vient alors à point. Ce n'est pas toujours facile de savoir si vous avez à faire à un explosif ou pas. Au fil du temps, il a été peut-être déformé il s'y trouve dessous une couche de boue ou d'algues ou il se peut que vous avez repêché seulement une partie de l'explosif.

    En cas de doutes, contactez le MRCC (Centre Maritime de Sauvetage et de Coordination) le plus vite possible. Une description minutieuse de l'explosif est plus que nécessaire. Prenez des photos de l'explosif en question et envoyez les vers mrcc@mrcc.be.

    Si ceci n'est pas possible, décrivez le plus précisément possible l'explosif à l'opérateur. La carte des explosifs peut vous aider a effectuer cette description. Sur cette carte se trouve une liste des explosifs que se retrouvent en Mer du Nord et la carte vous aide à avoir une idée sur les dimensions etc.

    Sur cette carte vous lisez ce qu'il faut faire et ne pas faire en attendant que le service de déminage arrive. Consultez aussi le BAZ nr 1.

    Téléchargez la carte des explosifs ici.

  • Y a-t-il des requins dans la mer du Nord ?

    On retrouve trois sortes de requins dans la mer du Nord: aiguillat, roussette, émissole. Il n’est pas fréquent d’en trouver de notre côté de la côte, ils sont davantage présents le long de la côte de l’Angleterre et de l’Ecosse. Si vous avez peur des requins, vous n’avez en fait rien à craindre le long de notre côte !